Nos prises de positions
COCQ-SIDA
Déclaration des droits et responsabilités des personnes vivant avec le VIH
Ce document est une prise de parole de personnes vivant avec le VIH ainsi qu’une prise de position politique dépassant – voire, dénonçant – l’état actuel du droit. Elle revendique clairement l’égalité de tous et toutes devant la loi et les institutions québécoises, quel que soit le statut sérologique des personnes.
Position de la COCQ-SIDA sur Indétectable = Intransmissible (I=I)
La COCQ-SIDA affirme, tout comme des centaines d’autres organisations à travers le monde, que le maintien de la charge virale à un niveau indétectable fait en sorte que le VIH ne se transmet pas.
Position de la COCQ-SIDA sur la criminalisation de l’exposition au VIH
Tout comme l’ONUSIDA, la COCQ-SIDA et ses membres considèrent que le recours au droit criminel n’est pas une solution appropriée pour gérer l’épidémie du VIH/sida
Position de la COCQ-SIDA sur la prophylaxie postexposition (PPE)
La COCQ-SIDA affirme que la prophylaxie postexposition (PPE)est une stratégie efficace pour prévenir l’infection par le VIH et qu’elle doit être accessible universellement.
Position de la COCQ-SIDA sur la prophylaxie préexposition (PPrE/PrEP)
La COCQ-SIDA affirme que la prophylaxie préexposition (PPrE/PrEP)est une stratégie efficace pour prévenir l’infection par le VIH et qu’elle doit être accessible universellement.
Position de la COCQ-SIDA sur la décriminalisation totale du travail du sexe
À l’instar d’Amnesty International, de l’ONUSIDA, de l’Organisation mondiale de la santé, de Human Rights Watch et des groupes communautaires « par et pour » et des groupes de soutien, la COCQ-SIDA appelle à la décriminalisation totale du travail du sexe.
Position de la COCQ-SIDA sur les services d’injection supervisée
La COCQ-SIDA et ses membres sont d’avis que des services d’injection supervisée doivent être implantés au Québec dans les meilleurs délais.
Autre
Comité provincial de concertation en hépatite C
Dans le but d’éliminer la transmission de l’hépatite C d’ici 2030, nous revendiquons que les intervenant.e.s communautaires soient en mesure de faire des test de dépistage rapide. Et cela dans le but d’augmenter l’accessibilité au dépistage aux populations à risques.
Engagez-vous pour le communautaire
Au Québec, plus de 4000 organismes communautaires autonomes font face à d’importants enjeux de sous-financement et d’atteintes à leur autonomie qui compromettent leur mission de transformation sociale. De plus, les groupes sont souvent les premiers à composer avec les effets des politiques d’austérité et les coupures dans les services publics et programmes sociaux. Maillon essentiel du filet social et de la vie démocratique des communautés, ce sont les groupes communautaires qui, avec des ressources réduites, doivent soutenir et venir en aide aux personnes dont leurs conditions de vie se dégradent. C’est pourquoi nos revendications sont globales et à l’image de nos valeurs de solidarité, entre les groupes et avec la population, qui caractérisent le mouvement de l’action communautaire autonome.
Cadres de références
Cadre de référence de l’action communautaire autonome
Les organismes communautaires autonomes mettent de l’avant que le contexte économique, politique, social et culturel dans lequel les gens vivent constitue un des déterminants majeurs de leur état de santé et de bien-être. Ils cherchent donc à intervenir directement sur ces aspects ainsi que sur les facteurs qui les déterminent afin de répondre globalement aux besoins des personnes.
Cette approche se traduit dans une multitude d’actions et de stratégies : le renforcement du potentiel, la participation sociale, le développement du pouvoir d’agir individuel et collectif, la transformation sociale, etc. Les organismes communautaires autonomes agissent en prévention par ce qu’ils font (aide, soutien, activités, etc.), par comment ils le font (en impliquant les personnes, en renforçant leur potentiel, en leur redonnant une place, un pouvoir, etc.), et par ce qu’ils sont (collectif, démocratique).
Cadre de gestion ministériel du PSOC
Cadre de référence en itinérance
Le cadre de référence en itinérance est davantage qu’un cadre théorique. Il s’agit d’un outil de travail qui s’appuie sur deux types d’expérience pratique : celle des intervenants et intervenantes et celle des personnes utilisatrices des services. D’abord, le Cadre de référence met de l’avant une représentation commune sur différents aspects, notamment les éléments de définition, les principes directeurs, les stratégies et approches privilégiées ainsi que les grandes cibles d’intervention. Il formule des éléments généraux susceptibles de guider les partenaires dans l’ensemble des actions à mettre de l’avant. Enfin, le cadre de référence se veut un outil favorisant le développement et le maintien d’un sentiment de responsabilité collective à l’égard des personnes en situation d’itinérance, mais aussi envers les services du milieu.